Lune Indienne – Antje Babendererde

lune indienneOliver n’oubliera jamais ce jour où sa mère lui a annoncé son mariage avec un Indien Iakota. Arraché à son pays et à ses amis, il se retrouve à quinze ans, exilé dans une réserve, en plein cœur de l’Ouest américain. Pour le meilleur et pour le pire, il apprendra pourtant à connaître ce peuple fier et courageux qui se bat pour la sauvegarde de son identité. Un roman fort et poignant qui bouscule nos préjugés.

Lune Indienne, comme Le chant des orques, offre au lecteur une virée dans le grand ouest américain, au pays des indiens. Oliver, allemand de 15 ans, laisse tout derrière lui pour aller à la rencontre de ce monde inconnu. Il y a beaucoup de ressemblance avec Le chant des orques, trop peut-être. Le livre est structurée de la même manière, il y a la péripétie, le « climax », et la prise de conscience.

Ecrire un tel roman doit être facile surtout si on suit un modèle, qu’on utilisera à chaque fois. On est quand même moins envahis de tournures idiotes que dans le roman Le chant des orques. Sans doute parce qu’il s’agit d’un narrateur, il s’arrête moins à des détails, comme Sofie. 

L’auteure allemande Antje Babendererde continue néanmoins de nous transmettre sa passion pour les indiens d’Amérique, leurs habitudes, leurs comportements, la relation qu’ils entretiennent avec les esprits. Oliver va être catalogué, le seul blanc de la réserve, il sera méprisé, détesté, à cause de sa couleur de peau. On a vu pendant la grande histoire de l’Amérique de nombreuses guerres entre les visages pales et les indiens, et même maintenant au 21ème siècle, tout n’est pas oublié. Ils n’oublieront jamais d’ailleurs. Certains du coup n’ont pas envie d’accueillir Oliver autrement qu’en le frappant, ou le détestant.

D’autres lui laisseront sa chance, et petit à petit Oliver s’habituera à sa nouvelle famille.

Je n’ai pas été emballé par ce roman, bien trop facile et futile. Des personnages enfantins, stéréotypés, qui ne nous surprennent pas.

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